Samuel Paré is a Full Professor of Environmental Chemistry at Joseph KI-ZERBO University. He holds a Ph.D. in Radiochemistry from Mohammed V University in Rabat, Morocco (2006). He furthered his academic training through postdoctoral research stays at the Technical University of Braunschweig, Germany (2009) and at the Swedish University of Agricultural Sciences (SLU), Sweden (2010).
In 2015–2016, he served as the Regional Coordinator for Sub-Saharan Africa of the network “Excellence through Dialogue: Sustainable Water Management in Developing Countries (EXCEED)”, funded by the German Academic Exchange Service (DAAD).
Since December 2022, Samuel Paré has been Secretary General of the Ministry of Higher Education, Research and Innovation of Burkina Faso. He previously held the position of Deputy Secretary General at the Ministry of Environment, Energy, Water and Sanitation, and served as Vice-President for Teaching and Pedagogical Innovation at Thomas Sankara University (February 2019 – May 2022).
From 2014 to 2024, he represented Burkina Faso at the Vienna Convention and the Montreal Protocol as National Focal Point and Coordinator of the National Ozone Bureau. Currently Chairman of the Board of Directors of the “École Normale Supérieure” of Burkina Faso, he was awarded the title of Knight of the Order of Academic Palms (2020) and Knight of the Order of the Stallion (2024).
Abstract
Abstract Title
New Directions in Higher Education in Burkina Faso: Contribution of the University Map to a Quality Endogenous Education
Le haut Conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation (HCNRSI) a été créé par décret présidentiel n°2016-198, le 23 octobre 2016. Il est placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation qui assure la vice-présidence et présidé par son Excellence Monsieur le Premier Ministre. Le HCNRSI est chargé de donner entre autres, un avis motivé sur tous les grands choix de la politique scientifique, technologique et de l’innovation et le suivi de la politique nationale en la matière.
Au Burkina Faso un diagnostic au niveau de l’enseignement supérieur a révélé un pourcentage de plus en plus élevé d’étudiants inscrits dans les filières littéraires au détriment des filières scientifiques. Ces données interpellent les décideurs à revoir la vision et la politique en matière d’enseignement supérieur car la contribution des filières scientifiques reste déterminante dans le développement de tout pays. Ce diagnostic a permis l’élaboration d’un référentiel de formations prioritaires et la carte universitaire pour la mise en œuvre de ces formations.
Le rôle de la carte universitaire dans l’adaptation de l’éducation aux besoins socio-économiques du Burkina Faso s’avère donc crucial. Elle permet de rationaliser et d’optimiser les offres de formation en les alignant sur les besoins sociaux économiques nationaux, sur les réalités du marché de l’emploi et les défis de développement du pays.
Le Burkina Faso possède de nombreuses potentialités naturelles, économiques et touristiques diverses dont la carte universitaire tient compte dans les offres de formation. En effet, elle répertorie les besoins en formation du pays en favorisant le développement de filières répondant aux secteurs prioritaires de l’économie burkinabè notamment l’agriculture, l’élevage, l’ingénierie, la santé, le tourisme, les mines etc. Elle contribue donc directement au développement socio-économique en orientant les investissements vers des domaines à fort potentiel.
Cette réforme sera globale et concernera tous les ordres d’enseignement au Burkina Faso.
Mots-clés : HCNRSI, Diagnostic, enseignement supérieur, formations prioritaires, carte universitaire.

