Alioune Badara Niane possède une riche expérience professionnelle qui a débuté en l’an 2000 et qui est marquée par une évolution constante dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’enseignement supérieur. Il a débuté sa carrière en tant que professeur d’enseignement moyen (PEM) de 2000 à 2009, au lycée John Fitzgerald Kennedy de Dakar, où il a enseigné l’économie familiale et sociale.
De 2010 à 2012, il s’est orienté vers le secteur de la santé en exerçant comme économiste de la santé, avec une spécialisation en Management et Gestion hospitalière. En 2013, Alioune Badara Niane rejoint la Direction générale de l’Enseignement supérieur (DGES) du MESRI, où il a occupé, durant une décennie, le poste de Chef de la Division des Études, de l’Analyse et des Statistiques (2013-2023). À ce titre, il a contribué de manière significative à la production et à l’exploitation de données stratégiques pour la gouvernance du système d’enseignement supérieur.
Depuis juin 2023, il poursuit son engagement au service de la qualité dans l’enseignement supérieur en tant qu’agent d’évaluation à l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANAQ-Sup) du Sénégal. Ce parcours témoigne d’une trajectoire professionnelle diversifiée et cohérente, à l’intersection de l’enseignement, de la gestion publique et de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Abstract
Titre de l’intervention
Contribution de l’ANAQ-Sup dans la transformation éducative nationale et régionale
L’Autorité Nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur (ANAQ-Sup) a été créée en 2012 dans un contexte mondial marqué par l’importance de l’économie du savoir et du capital humain constituant un levier important pour accélérer le développement socioéconomique. Sa mission principale est de contribuer à assurer la qualité du système d’enseignement supérieur, de recherche, d’innovation et la promotion de la culture de l’évaluation et de l’assurance qualité dans les établissements d’enseignement supérieur et les centres et organismes de recherche. L’objectif de cette communication est de passer en revue la contribution de l’ANAQ-Sup dans la transformation de l’enseignement supérieur à l’échelle nationale et régionale. Pour ce faire, une description et une analyse ont été réalisées à la lumière de ses missions, son organisation et son fonctionnement, ses différentes activités au niveau national, au sein des établissements et de la société ainsi que son rayonnement international à travers le partenariat et l’appui technique des agences nationales d’assurance qualité africaines.
Au total, dans le paysage éducatif sénégalais, l’ANAQ-Sup joue un rôle central dans la régulation de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle est l’interface entre l’État et les parties prenantes de l’enseignement supérieur et veille sur la qualité dans toutes ses composantes. L’ANAQ-Sup est reconnue pour son expertise sur le continent avec une présence active au niveau des réseaux africains et internationaux comme le Réseau africain des agences nationales d’assurance qualité (AfriQAN), le Réseau international des agences d’assurance qualité dans l’enseignement supérieur (INQAAHE) et le Réseau francophone des agences qualité pour l’enseignement supérieur (FrAQ-Sup).
Elle reste un modèle d’inspiration pour plusieurs pays africains francophones (Mali, Togo, Guinée, Mauritanie, RDC, etc.) qu’elle a accompagnés dans la mise en place de leurs dispositifs nationaux de qualité. Son rôle dans le partenariat stratégique et dans projets internationaux, tels que l’harmonisation de l’assurance qualité en Afrique (HAQAA/ASG-QA) et aussi au niveau de l’UNESCO, de l’AUF, de l’Union Africaine et de l’Union européenne est majeur. La problématique de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Sénégal et en Afrique se pose aujourd’hui en termes d’accès, de qualité, d’efficacité, d’attractivité et de compétitivité. L’ANAQ-Sup doit continuer à contribuer pour relever ces défis pour l’essor du Sénégal et dans une Afrique en progrès.