On 30 May 2019, the Secretary-General of the United Nations appointed Najat Maalla M’jid as his Special Representative on Violence against Children. Dr. Maalla M’jid officially took up her position on 1st July 2019.
Najat Maalla M’jid, a medical doctor in pediatrics, has over the last four decades devoted her life to the promotion and protection of children’s rights. She served as Head of the Pediatric Department and Director of the Mother-Child Polyclinic in Casablanca. Furthermore, she was a member of the Moroccan Council on Human Rights and the founder of the pioneering non-governmental organization Bayti, which addresses the protection and reintegration of children living and working in the streets of Morocco.
From 2008 to 2014, she served as United Nations Special Rapporteur on the Sale of Children, Child Prostitution and Child Pornography.
Najat Maalla M’jid has also worked as an international expert on developing and monitoring integrated child protection strategies and policies, as well as on social and development policies. Additionally, she has served as a lecturer in Moroccan and international universities, focusing on the protection and monitoring of child rights.
As a member of several regional and international non-governmental organizations and networks working for children’s rights, Dr. Maalla M’jid has been deeply involved in the training of social workers, law enforcement, teachers, judges, and medical staff. She is the recipient of numerous awards and honors in recognition of her lifelong commitment to protecting children and their rights.
Abstract
Abstract Title
Education sectors in Africa: at a crossroads, between transformations and challenges
L’Éducation en Afrique est à la croisée des chemins. L’Union Africaine a lancé la Décennie de l’Éducation (2025-2034), afin d’accélérer les efforts pour atteindre les objectifs des Agenda 2030 et 2063. De nombreux pays ont entrepris des actions d’envergure portant sur l’adoption de politiques d’éducation gratuite, la réforme des programmes scolaires, la numérisation, la résilience face aux crises et le financement des systèmes éducatifs.
Malgré ces réformes, les progrès restent limités. Bien que 75 millions d’enfants africains supplémentaires soient inscrits à l’école aujourd’hui par rapport à 2015, le nombre d’enfants non scolarisés a augmenté de 13,2 millions pour atteindre plus de 100 millions au cours de la même période1.
La qualité de l’éducation en termes d’infrastructures de base ou de résultats d’apprentissage, reste faible. Quatre enfants sur cinq âgés de 10 en Afrique sont incapables de lire et comprendre un texte de simple2.
L’équité et l’inclusivité des systèmes éducatifs, du fait de la pauvreté, des disparités sociales et territoriales ainsi des discriminations liées au genre, représentent un autre défi.
La violence scolaire et périscolaire, les fermetures d’école dues à l’insécurité et aux conflits, entravent la scolarisation de nombreux enfants et notamment les filles dans plusieurs pays.
Pour accélérer la transformation des secteurs éducatifs et libérer tout le potentiel du continent pour les générations présentes et futures, il est essentiel d’assurer un investissement durable sur l’accessibilité équitable et inclusive, la qualité des infrastructures, des savoirs et des enseignants, ainsi que la sécurité des enfants.
Toutes les parties prenantes y inclus les enfants, doivent être impliquées dans les réformes des secteurs éducatifs. Le renforcement de la collaboration multisectorielle et régionale, des partenariats sont essentielles pour une réforme durable de l’éducation.

