بدأ السيد نغارمادجال غامي مسيرته المهنية كمدرس في التعليم الابتدائي. وبعد بضع سنوات من الممارسة في هذا السلك التعليمي، التحق بالمعهد العالي لعلوم التربية (ISSED) في نجامينا، حيث حصل بعد سنتين من التكوين على شهادة الكفاءة التربوية للتدريس في الثانويات الإعدادية العامة (CAPCEG)، وهو دبلوم مكنه من التدريس في المرحلة الأولى من التعليم الثانوي.
واستمرارا في ترقيه المهني الداخلي، عاد بعد بضع سنوات إلى نفس المعهد حيث نال شهادة الكفاءة التربوية للتدريس في الثانويات التأهيلية (CAPEL)، وهو دبلوم أتاح ح له التدريس في المرحلة الثانية من التعليم الثانوي.
وقد التحق بالمدرسة العليا للأساتذة في ماروا بالكاميرون، حيث حصل على ماجستير في إدارة وتخطيط التعليم سنة 2017.
وبصفته قائدًا نقابيًا في مجال التعليم في بلاده، مثل السيد نغارمادجال غامي إفريقيا في لجنة التعليم الثانوي التابعة للمنظمة الدولية للتربية (EI)، وهي منظمة ينتمي إليها نقابة معلمي تشاد (SET).
انتُخب السيد نغارمادجال غامي رئيسا للجنة الوطنية المستقلة للانتخابات (CENI) في تشاد من سنة 2009 إلى 2011، بصفته شخصية محايدة سياسيا.
وفي تشاد، تولى السيد نغارمادجال غامي وما يزال يتولى مناصب عليا في الإدارة العامة كما في إدارة التعليم، مثل عضويته في اللجنة الوطنية للتربية والتكوين المرتبطة بالتشغيل (CONEFE).
ملخص المداخلة
عنوان المداخلة
تطور النظام التعليمي في تشاد
I. Situation du système éducatif au Tchad
1.1 Situation au lendemain des indépendances
A l’indépendance du Tchad en 1960, les autorités politiques et scolaires se sont attelées à des retouches au programme d’enseignement colonial. Ces réformes, marquées par des tentatives d’amélioration de la qualité de l’enseignement et l’acés à l’éducation, visaient la tchadisation de l’enseignement en remplaçant progressivement les programmes français par des contenus tchadiens.
1.2 Situation après la guerre civile de 1979 :
Après la guerre civile de 1979, d’autres tentatives de refondation du système éducatif tchadien sont initiées à travers programmes et projets.
L’une des plus importantes refondations des années 1990 est la création du Comité National pour l’Education et la Formation en liaison avec l’Emploi (CONEFE).
En effet, dans sa lutte contre la pauvreté, le Gouvernement du Tchad a instruit la création d’une structure qui tienne compte de l’harmonie entre l’éducation et la formation professionnelle d’une part, et entre la formation et l’emploi d’autre part. C’est dans ce contexte qu’est né en 1993 le Comité National pour l’Education et la Formation en liaison avec l’Emploi (CONEFE), « instance d’orientation, de décision et de coordination qui a pour missions essentielles d’impulser la réflexion sur la politique de la formation professionnelle et de l’emploi ». Il a, en outre, la mission de mener des actions de mobilisation des partenaires institutionnels de la stratégie EFE, d’assurer la concertation entre les partenaires institutionnels et les partenaires sociaux, d’assurer la coordination des bailleurs de fonds en matière d’assistance technique à la stratégie EFE.
Malheureusement, au lendemain du retrait en 2002 des partenaires dont le PNUD était le chef de File, le management du CONEFE est entré en zone de turbulence.
C’est dans ce contexte qu’en 2024, le CONEFE qui relevait du Ministère de l’Economie et du Plan, est désormais placé sous-tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Au vu des difficultés que rencontre le CONEFE, le Ministre de l’Enseignement Supérieur a instruit de le reverser dans une structure qui existe déjà, mais non opérationnelle, à savoir le Conseil Supérieur de l’Education (CSE) qui remplit les mêmes missions que le CONEFE.
La procédure de fusion entre les deux institutions est en cours.
Pour la réussite de ces réformes, programmes et projets, le Gouvernement du Tchad a développé un partenariat tous azimuts.
II. Situation du système éducatif en Afrique
L’évolution du système éducatif dans les Etats d’Afrique nouvellement indépendants pour la plupart n’est pas très différente de celle du Tchad. Les autorités politiques et scolaires africaines se sont donc très tôt attelées aux réformes visant l’amélioration de la qualité de l’enseignement, l’accès à l’éducation et le remplacement progressif des programmes coloniaux par des contenus nationaux.
Pour faire face à la situation, l’aide des partenaires techniques et financiers a souvent été sollicitée. Cependant, l’aide extérieure a ses conditionnalités qui ne répondent pas toujours aux désirs locaux. C’est le cas du Programme d’Ajustement Structurel (PAS) des années 1970 /1980.
D’autres défis, non moins importants, sont venus exacerber la situation peu reluisante du système éducatif africain.
La Conférence de Rabat, convoquée par le Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique sur le thème « les dynamiques de transformation des systèmes éducatifs en Afrique », arrive à point nommé. Son utilité résiderait dans la mise en place d’une structure consultative panafricaine de l’éducation, en tant que force de proposition, à travers études et recherches. Aussi, suggérons-nous que la Conférence désigne un mécanisme de suivi des résolutions et recommandations de la présente Conférence.
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